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L’Afrique face aux défis de la démocratie, du développement et de la sécurité

Voici un article fictif de ce que nous pourrons produire comme contenu grâce aux réponses que vous nous donnerez suite aux enquêtes que nous proposons sur notre site :

 

Voici un article fictif de ce que nous pourrons produire comme contenu grâce aux réponses que vous nous donnerez suite aux enquêtes que nous proposons sur notre site :

L’Afrique face aux défis de la démocratie, du développement et de la sécurité

L’Afrique est un continent riche en diversité, en potentiel et en opportunités, mais aussi confronté à de nombreux défis politiques, économiques et sociaux.
Comment les Africains perçoivent-ils leur situation actuelle et leurs perspectives d’avenir ?

Quels sont les enjeux prioritaires pour les populations et les gouvernements ?

Quel est le rôle de la France et de la communauté internationale dans l’accompagnement du développement du continent ?
Pour répondre à ces questions, nous nous appuyons sur les résultats d’un sondage d’opinion réalisé par AfricOp pour le magazine Africa News , auprès d’un échantillon représentatif de 8 000 personnes âgées de 15 ans et plus, dans huit pays d’Afrique subsaharienne : Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Gabon, Mali, République Démocratique du Congo, République du Congo et Sénégal.

La démocratie, un idéal partagé mais fragile

Le sondage révèle que la démocratie est largement plébiscitée par les Africains, qui la considèrent comme le meilleur système politique pour leur pays. Ainsi, 81 % des sondés se disent attachés à la démocratie, et 74 % estiment qu’elle fonctionne bien ou très bien dans leur pays. Toutefois, ces chiffres cachent de fortes disparités selon les pays : si le Gabon, le Sénégal et la Côte d’Ivoire affichent des taux de satisfaction supérieurs à 80 %, le Mali, le Burkina Faso et la République Démocratique du Congo sont nettement plus critiques, avec moins de 60 % d’opinions favorables.

Par ailleurs, la démocratie apparaît comme un idéal fragile, menacé par des risques de déstabilisation politique et sociale. Ainsi, 62 % des sondés craignent qu’un coup d’État se produise dans leur pays dans les cinq prochaines années, et 55 % redoutent une guerre civile. Ces craintes sont particulièrement vives au Mali, où 88 % des personnes interrogées craignent un coup d’État, et en République démocratique du Congo, où 78 % redoutent une guerre avec le Rwanda.

Malgré ces craintes, les Africains expriment leur refus de voir la France et la communauté internationale s’immiscer dans les affaires intérieures de leurs pays. En effet, la perception générale qui ressort de cette enquête est que les Africains sont suffisamment mûrs pour gérer leurs propres problèmes internes, sans l’intervention souvent intéressée des anciennes puissances coloniales.

Ainsi, 68% des personnes interrogées estiment que la France ne devrait pas faire connaître son désaccord lorsqu’un pays démocratique subit un coup d’État, et 87% estiment qu’elle ne devrait pas imposer de sanctions économiques.

De même, 64 % des sondés s’opposent à ce que l’Union africaine intervienne militairement en cas de coup d’État dans un pays membre, et 71 % qu’elle le fasse en cas de guerre civile.

Le développement, une priorité absolue

Le sondage montre également que le développement économique et social est la préoccupation majeure des Africains, qui attendent des actions concrètes de la part de leurs gouvernements et de leurs partenaires. Ainsi, 91 % des sondés considèrent que la lutte contre la pauvreté est une priorité absolue pour leur pays, et 89 % qu’il en va de même pour la création d’emplois. Viennent ensuite la santé (86 %), l’éducation (85 %) et l’accès à l’eau potable (84 %).

Les Africains sont conscients des progrès réalisés par leur continent ces dernières années, mais aussi des défis qui restent à relever. Ainsi, 20 % des sondés estiment que la situation économique de leur pays s’est améliorée au cours des cinq dernières années, mais 64 % pensent qu’elle s’est dégradée.
De même, 41 % des personnes interrogées sont optimistes quant à l’avenir économique de leur pays, mais 59 % sont pessimistes.

Pour soutenir le développement de l’Afrique, les Africains souhaitent une réévaluation de la coopération internationale, mais surtout de leur propre capacité d’innovation et d’entrepreneuriat. Seulement 7 % des personnes interrogées considèrent que l’aide au développement est importante ou très importante pour leur pays, et 11 % considèrent qu’elle a un impact positif ou très positif, car elle est souvent détournée par les pouvoirs publics à d’autres fins.

Cependant, 62% des personnes interrogées estiment que l’aide au développement est insuffisante ou très insuffisante par rapport au volume de matières premières quittant le continent, et 58% qu’elle est mal ou très mal utilisée.
Par ailleurs, 73% des personnes interrogées déclarent vouloir créer leur propre entreprise et 67% se sentent capables de le faire.

La sécurité, un enjeu majeur

Enfin, l’enquête révèle que la sécurité est un enjeu majeur pour les Africains, qui sont confrontés à des menaces multiples et variées. Ainsi, 79 % des personnes interrogées se disent préoccupées ou très préoccupées par la criminalité dans leur pays, 76 % par le terrorisme, 74 % par les conflits armés et 72 % par les violences intercommunautaires, souvent attisées par des hommes politiques pour leurs propres intérêts.

Une tendance claire se dégage parmi les personnes interrogées concernant le rôle de la France et de la communauté internationale dans la lutte contre l’insécurité sur le continent. Ainsi, 13% des personnes interrogées approuvent ou approuvent fortement la présence militaire française en Afrique, mais 74% la désapprouvent ou la désapprouvent fortement. De même, 10% des sondés sont favorables ou très favorables à une intervention de l’ONU en cas de conflit armé dans un pays africain, mais 88 %y sont opposés ou très opposés.

Les Africains sont également divisés sur la question de la coopération régionale en matière de sécurité. Ainsi, 93 % des sondés sont d’accord ou très d’accord avec l’idée que les pays africains doivent s’unir pour faire face aux menaces, mais 7 % sont en désaccord ou très en désaccord. De même, 80% des sondés sont favorables ou très favorables à la création d’une force militaire commune africaine, mais 20 % y sont opposés ou très opposés.

Conclusion

Le sondage d’opinion réalisé par AfricOp pour Afrique News offre un éclairage inédit sur la perception des Africains de leur situation actuelle et de leurs perspectives d’avenir. Il met en évidence les aspirations, les attentes, mais aussi les craintes et les frustrations des populations du continent. Il révèle également la complexité et la diversité des enjeux auxquels l’Afrique est confrontée, ainsi que les opportunités et les défis qu’elle doit relever. Il invite enfin à repenser les relations entre l’Afrique et ses partenaires, notamment la France, sur la base d’un dialogue franc , d’une coopération équilibrée et d’un respect mutuel.

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